74 résultats

Aragon, Louis] Tract

Il y a des juges à Alger. Le Témoin des Martyrs, 22-10- 43, au soir.

22-10- 43, au soir 1943 Imprimé (13,5 x 21,5), (2) pp. Effrangements, petit manque en pied.

Réagissant à l écoute, sur Radio-Alger, de son célébrissime martyrologue de Chateaubriant, Aragon marque son incompréhension devant l absence de procès pour Pucheu, emprisonné depuis sept mois. Pucheu vivant démoralise la résistance française . Son procès se tiendra en mars 1944.

CNR - COMAC - FFI

Directive n°9 [Création du COMAC]

mai 1944 1944 Tapuscrit ronéoté, (21 x 27), (2) pp. Piure.

Le 13 mai 1944, le Conseil national de la Résistance (CNR) décide que le COMIDAC relève de son autorité et prend le nom de COMAC. Il est composé des "3V" : Pierre Villon, représentant du CNR et du Front National, Valrimont Maurice Kriegel (zone sud) et Vaillant (Jean de Vogüé), zone nord. Le représentant des FFI est alors Alfred Malleret, et le représentant du CFLN, Jacques Chaban-Delmas, délégué militaire national.

Combat

Organe des Mouvements unis de résistance. N°49. 15 octobre 1943

Sl [Lyon] 1943 Imp. (16,5 x 24,5), (4) pp. Illustrations.

Formé par la fusion de : "Liberté" paru clandestinement de nov. 1940 à oct. 1941 et de : "Vérités" paru clandestinement du 25 août au 25 déc. 1941. Dirigé successivement par Georges Bidault, Henry Frenay et Claude Bourdet. À partir de juillet 43, imprimé rue Viala à Lyon.

Comité France - URSS

Bulletin du Comité France - URSS, adhérant aux Amis de l URSS. Section juridique. N°1. 15 mai 1944. [Le Procès de Kharkov]

[15 mai 1944] 1944 8 feuillets ronéotés (21 x 27), 15 pp. En peu fané. Effrangements. Pliure.

Consacré au procès de Kharkov (15-19 décembre 1943) en Ukraine. Après Stalingrad, le Kremlin adopta l oukase du 19 avril 1943 « sur les mesures pour châtier les scélérats germano-fascistes, coupables d assassinat et de tortures envers la population civile soviétique et les soldats de l Armée rouge prisonniers de guerre ». Plusieurs procès publics sont organisés, avec une grande médiatisation, pour forcer la main aux Anglo-américains, qui souhaitent attendre la fin de la guerre pour engager des poursuites judiciaires. À Kharkov, Hans Kietz, commandant de la Gestapo de Kharkov, est condamné à mort et pendu avec d autres co-accusés.

[Comité National des Écrivains]

Les Lettres françaises clandestines.

Sn, sd. [Paris : les Lettres françaises, 1947] 1944 In-4, 22 fasc. en feuilles sous chemise à rabats, cartonnage demi-toile (sans emboîtage), . Tiré à 1200 exemplaires num. Cartonnage un peu usé, déchirures sans manques au dos de la chemise. Intérieur frais.

Reproduction en fac-similé des "Lettres françaises", Revue des Écrivains français groupés en Comité National des Écrivains : n° 1-19, septembre 1942 - août 1944 et n° spécial du 1er août 1944) précédée d une présentation intitulée : "Naissance des Lettres françaises", et du sommaire du numéro préparé par Jacques Decour et qui fut détruit, portrait de Jacques Decour par Bernard Milleret. Chaque numéro de 6 pp. est dans une chemise qui porte le sommaire des articles avec les noms des auteurs. Textes de George Adam, Louis Aragon, Georges Auric, Pierre Bénard, Julien Bertheau, Jean Blanzat, René Blech, Albert Camus, Jean Cassou, Louis Daquin, Jacques Debû-Bribel, Jacques Decour, Paul Eluard, Yves Farges, Max-Pol Fouchet, Jean Fouquet, André Frénaud, François Lachenal, Michel Leiris, Jean Lescure, Loys Masson, François Mauriac, Claude Morgan, Louis Parrot, Jean Paulhan, Henry Pignolet, Raymond Queneau, André Rousseaux, Claude Roy, Georges Sadoul, Jean-Paul Sartre, Pierre Seghers, Jean Tardieu, Marcel Thiry, Edith Thomas, Elsa Triolet, Jean Vaudal, Charles Vildrac, Pierre Villon, Walt Whitman, Bernard Zimmer.

Communiqué FTPF - Résistance

Prière d insérer dans la presse de la Résistance : signalement d opérations

Services d information FTPF, 9 mars 1944 1944 Feuillet ronéoté (21 x 27), (1) pp.

Déraillements, attaques d usines, de patrouilles allemandes, etc. In fine : 14 déraillements le 8 mars 1944, pour l anniversaire de l exécution de Pierre Sémard (cheminot exécuté à Chateaubriand en 1941).

Courrier français du témoignage chrétien

Lien du front de résistance spirituelle. Septembre 1944. La Libération continue&

Sl. 1944 In-folio (28 x 45), (2) pp. Replié. Menus effrangements, une restauration adhésive en pied, marges brunies.

Rares tiré à part régionale par la rédaction, séparée momentanément de la direction nationale des Cahiers.

Front national

Note du FN sur la justesse de certains mots d ordre [sabotage agricole contre les réquisitions]

Le 22 mai 1944 1944 Tapuscrit ronéoté, (21 x 27), (2) pp. Pliure.

Un cas d école. De l inutilité de saboter les batteuses ou d incendier les récoltes pour en priver les Allemands ; thèse de techniciens [plus loin c est à dire sans contact avec le terrain], contraire à une politique de résistance car la lutte enfante la lutte . La note donne pour preuve, l usage très répandus des retards dans les battages en Côte d or en octobre 1943.

Front national

Pour le 3e anniversaire du Front national nous serons un million, à cette occasion, le Comité Directeur lance une grande campagne de recrutement et une grande souscription nationale

Slnd (ca mai 1944) 1944 Plaquette in-16 (12,5 x 16), (16) pp. Couverture muette

Front national

Édité par le Comité directeur du Front national. N°4. juin 1944. Pour l unité de la Résistance.

1944 5 feuillets ronéotés (21 x 27), (9) pp.

Sur le projet de constitution d une Union nationale de la Résistance . Par Pierre Villon, secrétaire général du FN. Entre autres initiatives pour la construction du mouvement unique de Résistance : Pacte du 11 novembre entre mouvements, propositions d Unité ouvrière (PS) ou de Front Populaire (OCM). Finalement le FN appellera à convoquer des Assemblées patriotiques pour préparer des États généraux de la Renaissance Française.

Front national - Bulletin d information

Bulletin d information du Front national de lutte pour l indépendance de la France : Pour l organisation de la jeunesse française. 15 mai 1944

1944 3 feuillets ronéotés (21 x 27), 5 pp.

Front national - Bulletin d information

Bulletin d information du Front national de lutte pour l indépendance de la France : La Milice patriotique. Numéro spécial. Juin 1944

1944 3 feuillets ronéotés (21 x 27), 6 pp.

Front national - Bulletin d information

Bulletin d information du Front national. Numéro spécial. Ce que représente le RNP de Déat.

Sd (mars 1944) 1944 4 feuillets ronéotés (21 x 27), 7 pp. Petite découpe marginale, sans manque.

Suivant l entrée de Déat dans le gouvernement de Pierre Laval, communication des effectifs du mouvement (et affiliés : JNP, Milice nationale populaire), département par département, d après les rapports adressés à Laval par les préfets de la zone nord (de juillet à novembre 1943).

G - Planquez les sous !

Français. Si l'on retire de la circulation les pièces de Nickel, c'est pour alimenter la machine de guerre allemande

La Légion française en France [1941] 21 x 13,5 cm, dactylographie, copie carbone sur papier pelure, une correction manuscrite, (1) pp. Pliure. Effrangements.

La Légion française en France est l'une des toutes premières mentions d'organisation de résistance. Elle relaye ici un mot d ordre de Londres lancé sur la BBC dès janvier 1941 sur l'air de «Savez-vous planter les choux» : «Savez-vous planquer les sous ?». Le 25 juillet 1941, un autre communique de la BBC explique que,«si chaque français garde 2 francs en pièces de nickel de 0,25, le Peuple français soustraira a Hitler 1 600 tonnes du metal si nécessaire a ses armements et abrégera la guerre d'autant». Le tract complète d'un judicieux calcul: « Si vous recopiez ce tract 5 fois... au bout de 10 jours 244.090.625 [tracts] seront distribués ».

La Voix de la Libération - Lyon

Organe régional des Comités de libération. Région du sud-est. 14 juillet 1944

1944 25 x 32,5 cm. (2) pp. Pliure.

Appel au combat du Comité de la région Lyonnaise et du Rhone

Le Médecin Français

Organe des Comités de médecins du Front national. N°15, 1er juillet 1942.

slnd 1942 21 x 32 cm, ronéoté, (2) pp. Pliure.

À propos de la Charte médicale : les duperies du Dr. Guérin pour la médecine libre , contre l étato-soviétisation des médecins ; déportation du Dr. René Bloch ; exécution de Jacques Solomon ; Les Patriotes à l action : actions de la résistance, sabotages, manifestations. . .Le premier numéro, daté du 15 mars 1941, est rédigé par deux médecins communistes et juifs de la banlieue de Paris, Maurice Ténine et Jean-Claude Bauer (qui sont rapidement arrêtés en même temps que le premier groupe dirigeant du Front national et remplacés). Pauvre feuille ronéotée à l'origine, Le Médecin français s'impose au fil des années comme le journal médical résistant et il n'est confronté à aucun concurrent. Bien qu'évidemment dirigé par des communistes, il sait s'ouvrir aux personnalités incontestées de la résistance médicale et garder son ton à la fois consensuel et proche des réalités vécues par tous les praticiens. À la Libération, il s'impose tout naturellement comme le principal journal de la profession, presque officiel, et lu par l'écrasante majorité des médecins français. (D'après Bénédicte Vergez-Chaignon, "La presse de la résistance médicale", in DVD-ROM La Résistance en Ile-de-France, AERI, 2004.)

Le Médecin Français

Organe des Comités de médecins du Front national. N°23, mai 1944.

slnd 1944 21 x 27 cm, imprimé, (2) pp. Pliure.

Création des Comités médicaux départementaux (DMD) pour l organisation des service de santé des combattants clandestins et des FFI ; Ou va le lait des enfants ? ; Collaboration et grande industrie : M. Buisson grand Allemand ; Solidarité de la Résistance : appel aux médecins patriotes pour l aide aux familles des résistants ; exécution du Dr Maurice Quignard ; etc.Le premier numéro, daté du 15 mars 1941, est rédigé par deux médecins communistes et juifs de la banlieue de Paris, Maurice Ténine et Jean-Claude Bauer (qui sont rapidement arrêtés en même temps que le premier groupe dirigeant du Front national et remplacés). Pauvre feuille ronéotée à l'origine, Le Médecin français s'impose au fil des années comme le journal médical résistant et il n'est confronté à aucun concurrent. Bien qu'évidemment dirigé par des communistes, il sait s'ouvrir aux personnalités incontestées de la résistance médicale et garder son ton à la fois consensuel et proche des réalités vécues par tous les praticiens. À la Libération, il s'impose tout naturellement comme le principal journal de la profession, presque officiel, et lu par l'écrasante majorité des médecins français. (D'après Bénédicte Vergez-Chaignon, "La presse de la résistance médicale", in DVD-ROM La Résistance en Ile-de-France, AERI, 2004.)

Le Médecin Français

Organe médical du Front national. N°25, juin 1944.

slnd 1944 Feuillet double, 22,5 x 28 cm, imprimé, (4) pp. Pliure. Lég. effrangé.

Le Médecin français au service de la Résistance médicale : troisième anniversaire de l organe ; le Front national ; Un appel du Comité médical de la Résistance : les combats de la Libération ont commencé. . . ; comment soigner les blessés de la guérilla et de l insurrection ; M. Grasset fossoyeur des tuberculeux ; médecins morts pour le France ; état sanitaire de la France ; etc.Le premier numéro, daté du 15 mars 1941, est rédigé par deux médecins communistes et juifs de la banlieue de Paris, Maurice Ténine et Jean-Claude Bauer (qui sont rapidement arrêtés en même temps que le premier groupe dirigeant du Front national et remplacés). Pauvre feuille ronéotée à l'origine, Le Médecin français s'impose au fil des années comme le journal médical résistant et il n'est confronté à aucun concurrent. Bien qu'évidemment dirigé par des communistes, il sait s'ouvrir aux personnalités incontestées de la résistance médicale et garder son ton à la fois consensuel et proche des réalités vécues par tous les praticiens. À la Libération, il s'impose tout naturellement comme le principal journal de la profession, presque officiel, et lu par l'écrasante majorité des médecins français. (D'après Bénédicte Vergez-Chaignon, "La presse de la résistance médicale", in DVD-ROM La Résistance en Ile-de-France, AERI, 2004.)

Les lettres françaises

Les lettres françaises. Revue des écrivains français groupés en Comité national des écrivains. N° 11. Novembre 1943

1943 22 x 21. 4 pp. Pliure, quelques rousseurs.

Le Comité prend position sur l épuration (adresse au CFLN) et sur le problème des éditeurs (Avertissement). Sommaire : Editorial. Une seule France (Claude Morgan) ; Il y a un an Toulon (Yves Farges) ; Adresse au CFLN (CNL) ; Jacques Chardonne et Mein Kampf (Jean Vidal) ; Nos soirs au Rhin (Marce Thiry) ; Avertissement aux éditeur (CNL) ; Les livres et revues (Claude Morgan) ; Echos : Comoedia comme les autres. - L innocent (Claude Morgan) ; Espoir (André Frénaud).

Les lettres françaises

Les lettres françaises. Revue des écrivains français groupés en Comité national des écrivains. N° 12. Décembre 1943

1943 27 x 21. 4 pp. Pliure, petits accrocs de marges, déchirure centrale soigneusement restaurée, fragile

Sommaire : Editorial : La Nation en armes( Claude Morgan) ; Oreste et la cité (Jean LESCURE) ; Etoile de France (Walt WHITMAN) ; S il reste encore (Marcel THIRY) ; Pour celles du Camp d Ausschwitz (Edith THOMAS) ; Les Livres et Nous : Poètes prisonniers (André FRÉNAUD) ; Le Musée Grévin (Claude MORGAN) Echos : Fierté française. - Obstruction calculée. - Quelques-uns des Goncourt. - Disqualifiés. - La violence faite aux mots. - L écho devient sage. - Un simple malentendu. - Humour involontaire (Claude Morgan) M. Haedens n est pas content. - Déguisés en agneaux (George ADAM).

Les lettres françaises

Les lettres françaises. Revue des écrivains français groupés en Comité national des écrivains. N° 14. Mars 1944

1944 27 x 21. 8 pp. Pliure.

A partir de ce numéro Les Lettres françaises paraissent sur huit pages pour ouvrir les colonnes du journal à « L Ecran Français », revue du Front National du Cinéma, et à « La Scène Française », revue du Front National du Théâtre, qui avaient déjà publié des numéros ronéotypés et qui s intégreront désormais, jusqu à la Libération aux « Lettres Françaises ». Sommaire : Editorial : C est vous qui êtes la loi (Claude Morgan) ; Un seul directeur: le Docteur Eich (Pierre Bénard) ; Adresse au Conseil National de la Résistance (CNI) ; Entre les lignes (Claude Roy) ; Domaine interdit (Claude Morgan) ; Marche française (Aragon) ; Echos : La grande colère de M. Cousteau. André Thérive peint par lui-même. Marcel Prennt arrêté. Confusion calculée. - L affiche (Claude Morgan). Quel aveu (Georges Adam). Les Livres et Nous : Pages choisies de Jacques Decour (Claude Morgan) . Bibliothèque française. - Toulon (Georges Adam). L ECRAN FRANÇAIS : Le corbeau est déplumé (George Adam et Pierre Blanchar) Cinéma et Corporation (Louis Daquin). LA SCENE FRANÇAISE : Notre Antigone et la leur (Claude Roy). Echec à la propagande culturelle (Jean Fouquet) . Dans la fange de la Collaboration (Bernard Zimmer).

Les lettres françaises

Les lettres françaises. Revue des écrivains français groupés en Comité national des écrivains. N° 17. Juin 1944

1944 27 x 21. 8 pp. Pliure. Effrangements. Fragile.

Editorial : Ayons conscience de notre force (Claude Morgan). Le mensonge en détresse (Jean Cassou) Dans la forêt de Fontainebleau (Paul Eluard). Un seul et même peuple (reportage) (Edith Thomas). Retour de Suisse (François Lachenal). Chant funèbre pour de nouveaux héros (Pierre Seghers). Echos : Dans le bourbier (Charles Vildrac) ; D un hommage& .. à l autre. Le prix du Panthéon (Paul Eluard) ; Leçon de politesse. - Le vent a tourné. Comment comprendraient-ils ? (Claude Morgan). Les Livres et Nous : Europe (Honneur des Poètes N° Il) (Jean Lescure) ; Jean Noir : 33 sonnets composés au secret (Claude Roy). Contes d Auxois (Claude Morgan). L ECRAN FRANÇAIS : Le Cinéma aux mains pures (Louis Daquin). LA SCENE FRANÇAISE : A la solde des Nazis (Georges Adam).

Les lettres françaises

Les lettres françaises. Revue des écrivains français groupés en Comité national des écrivains. N° 18. Juillet 1944

1944 27 x 21. 8 pp. Pliure. Effrangements.

Editorial : Le chemin du salut (Pierre Villon) ; Terre (Edith Thomas). Les voyageurs fantastiques (Elsa Triolet). L espoir fait homme (Jean-Paul Sartre). Motion au C.N.R. . Portrait d un chef (George Adam). Karl-Heinz Bremer (Jean Paulhan). Pas de Talleyrand Vichyssois (Georges Adam). Henri Ghéon (Jacques Debu-Bridel). Les Cahiers de la Libération (George Adam). Réponse à un défi. L éternelle revue (George Adam). Echos : Baisers et Reculades (Claude Morgan). On demande un bon traducteur (Jean Paulhan). Leur dernier communiqué sera & (Raymond Quenaud). L ECRAN FRANÇAIS : Le Cinéma aux mains pures (Louis Daquin). LE MUSICIEN D AUJOURD HUI : Domaine français. (Georges Auric). LA SCENE FRANÇAISE : Textes recueillis par René Blech.

Les Mariannes du Nord et du Pas-de-Calais

Organe de l Union des Femmes françaises adhérentes au Front National. Nouvelle série. N°3. Août 1944

1944 21,5 x 27,5 cm. (2) pp. Effrangé.

Libération de Paris

Organe du Mouvement de libération nationale. Édition spéciale. 11 août 1944.

1944 21,5 x 32 cm. Ronéoté. (2) pp. Effrangé en pied.

Parisiens, Les événements se précipitent. . . Le dernier week-end des boches à Paris .

Libération (Nord)

[Hebdomadaire des Français libres[puis Organe des Mouvements unis de résistance; puis Hebdomadaire de la résistance française]; Édition zone occupée [puis Édition nord] Ensemble 71 numéros, du 11 décembre 1942 (106) au 7 août 1944 (189)

sl. 1942 - 1944 1942 21 x 27 cm. (quelques variantes), (2) à (4) pp., 32 ronéotés (jusqu à septembre 1943 & deux numéros de juin 1944) 39 imprimés (dont le numéro 116 de février 1943 présenté comme un test). Soit l essentiel des 81 numéros pour la période. Avec les deux supplément (3 août & 19 octobre 1943, le second illustré). Joint le numéro emblématique du 12 juin 1942 produisant la déclaration remise à Londres par le général de Gaulle à Christian Pineau, fondateur de Libération nord, le 24 avril et destiné aux chefs de mouvement de résistance afin de lever toute ambiguïté sur les positions du Chef de la France libre; déclaration dont on sait l importance dans le processus d unification. Bon état générale, pliures, effrangements éparses, accroc pour le n° 113, de 3 lignes en pied, restituées en copie)

Christian Pineau (1904-1995), fondateur du journal en décembre 1940, rédigea seul les 61 premiers numéros, sous les pseudonymes de François Berteval ou capitaine Brécourt. Au printemps 1942, Jean Texcier (pseudo Serge Boze) reprend la rédaction après le passage de Christian Pineau en zone sud. Y contribuent régulièrement Gaston Tessier (pseudo. Jean Delarc, Jeanne Lafrance, P. Loutil), Maurice Harmel (pseudo. Jean Fournès), le docteur Yves (capitaine Bricourt) et Marcel Ferrières (Barafort) ; occasionnellement Louis Vallon, Emmanuel d'Astier de La Vigerie, ou Pierre Brossolette. Le journal est ronéotypés chez Norgeu à Belleville, aux usines Citroën et divers autres locaux, les numéros imprimés (septembre 1943), sont composés chez L. Schulé et tirés chez Racine. Le tirage reste modeste en comparaison des autres feuilles clandestines : une centaine en 1941, 350 au printemps 1942, un millier fin 1942, 4000 au printemps 1943 puis 40000 exemplaires à la fin de l'occupation. Le journal se veut l expression des tendances non communistes de la CGT, de la CFTC et de la SFIO clandestines, non sans tiraillements. Les thèmes abordés sont politiques: les acteurs et faits de la collaborations, avec ironie, la vie quotidienne, le ravitaillement, le pillage allemand, etc. [Alya Aglan, La Résistance sacrifiée, le mouvement Libération-Nord]

Libération - Paris

Comité de Libération de la Police parisienne. Policiers Parisiens& Paris est maintenant déclarée ville ouverte& L ordre, tel que nous le concevons, c est l arrestation immédiate&

Le Comité de Libération de la Police parisienne 1944 Feullet à carreaux manuscrit (21 x 25), recto-verso.

Cet avis - en copie ou bien en projet - proclame que Paris est déclarée ville ouverte, enjoint les forces de Polices à regagner leurs postes, commissariats et services respectifs, et prends l engagement solennel d assurer dans les plus courts délai l épuration totale de la Préfecture . Il convient certainement de le situer dans le cadre des atermoiements de la trêve des 19 et 20 août. Le Comité de Libération de la Police est mis en place au printemps de 1944 par trois groupes policiers parisiens de résistance : Honneur de la police, Front national de la police et Police et Patrie. Il a été l organe déclencheur de la grève de la police parisienne, le 15 août 1944, et de l action de la préfecture de police.

Manuscrits - Maublanc, René

Écrits inédits, notes, carnet et papiers divers sous l occupation et dans la Résistance. 1943 1944.

1944 Ensemble: - 1/- Lette autographe du 5 mars 1943 signée « Vidal », 14,5 x 19, papier écolier, 2 pages. Vidal est le pseudonyme de Pierre Villon (1901 1980). Rédacteur à l Humanité en 1940, il remplace Politzer à la tête des comités d intellectuels du Front national et dirige l Université libre; il sera bientôt l un des trois «V» du COMAC et l un des principaux rédacteurs du programme social du CNR. Il demande ici à Maublanc de rentrer à Paris afin de participer activement au Comité directeur du Front national: « ... à la fois dans la rédaction de textes de circonstance, dans l élaboration du journal central du FN (dès que nous aurons une imprimerie) et enfin dans des délégations à faire auprès de personnalités de Paris et de province, susceptibles d être amenées à faire partie du Cté Directeur ou des Ctés départementaux ... » - 2/- Relevés manuscrits de surveillance du passage des trains, 3 ff., 14,5 x 27, au verso de papiers de fortune. Trois gardes effectuées par René Maublanc de mai à septembre 1943 sur la ligne Paris Rouen. - 3/- «La débâcle des fascismes», manuscrit de René Maublanc, le 10 août 1943, 5 ff., 14,5 x 27, au verso de papiers de fortune. Une vigoureuse définition du fascisme : «dictature d un hyper-capitalisme très concentré», dans son apparence, une doctrine anticapitaliste, et sa réalité profonde, les trusts au sommet de l État ... à l exemplede l Italie, de l Allemagne et de Vichy ... Au seuil de la débâcle, le Comité des forges, l État-major («qui avaient préparé et réalisé la défaite», Pucheu, Lemaigre-Dubreuil ... tous se déguisent en démocrates, lâchent les fantoches au pouvoir Darlan avant Badoglio et proposent front commun contre l URSS. En vain. - 4/- «Remarques» [réflexions sur le rôle de la bourgeoisie et du capitalisme dans la Collaboration]. Manuscrit de René Maublanc, sd (1943-1944), 31 ff., 15 x 14, au verso de papiers de fortune. En trois sections: Un préambule historique, justifiant l alliance «de l eau et du feu», les blocs prolétariens et fascistes contre le bloc bourgeois «hypothèse exclue par les seuls imbéciles»- car le vrai conflit ne s engagerait qu avec l union de toutes les démocratie (y compris l URSS) contre le fascisme; la trahison de ceux qui veulent le renversement des alliances, en aidant au besoin à la défaite. Une analyse de l opinion française sous l occupation, ponctuée d anecdotes, insistant sur «le poison» de l Action française. Un tableau plus approfondi du fascisme français et de la Révolution nationale, fracturé entre nationaux (Pétain, Maurras, Pucheu, le Comité des Forges, Darlan, les généraux ... ) et socialistes (Laval, Déat, Doriot ... ), les premiers livrant la Patrie, les seconds supprimant les libertés ouvrières. Cette farce, sans aucune assise populaire, a eu l avantage de ruiner pour longtemps tous les principes du conservatisme social et du capitalisme libéral. Quel chemin parcouru depuis la Chambre bleu horizon, conclut-il, quand les seuls mots de révolution et socialisme déchaînaient les passions. L obstacle idéologique est levé! - 5/- Récit des journées d insurrection à Paris du 16 au 26 août 1944, vécues par René Maublanc; 14 ff. manuscrits au verso de papier de fortune, 9 de format 16 x 25, 5 de format 13 x 17. Il quitte Chevreuse le 16 août pour rallier l insurrection et ses camarades (Dolmon, Lablénie, Wallon ... ). Il trouve une situation politique passablement confuse: négociations pour la ville ouverte, «tripatouillages» pour un gouvernement anti De Gaulle ... Toutes choses balayées dès le 18, dans un climat d allégresse générale. Il relate ses rendez-vous et pérégrinations: mitraillages à Saint-Michel, «cheveux des poules des Allemands coupées dans la joie générale», faubourg Saint-Honoré ... Le 20, il rejoint Wallon, éphémère ministre du quai de Grenelle, rapporte l installation des locaux et la trouble intrusion de l ancien secrétaire particulier de Bonnard, se disant agent double de longue date. Le 26 août, les combats reprennent, les chars alliés arrivent et les drapeaux fleurissent: «pas un drapeau soviétique», regrette-t-il.- 6/- Papiers divers: notes de lectures et mémos d informations. Près de 50 ff. manuscrits, de formats divers, sur papiers de fortune [1943 1944]: relevés d extraits de presse, principalement Je suis partout et La Gerbe, notes de lectures d ouvrages, copieuses pour Monzie (La Saison des juges), Déat (L Allemagne en guerre), Rebatet (Les Décombres), Maurras (Quatre nuits de Provence), Lorrain, Bordeaux, Daudet, Suarès, Hermant ... .- 7/- Cahier de 14 croquis dessinés par René Maublanc à Chevreuse, 1942 - 1954 : vues de Chevreuse et de Choisel, autoportrait, portrait de Yanic son épouse ... - 8/- Témoignage de M. René Maublanc sur la Résistance et la Libération, recueilli par Melle Gouineau en octobre 1951 : 4 ff. tapusctits : Successivement, ses deux activités convergentes:: L Université libre, le journal et l organisation du FN universitaire; l organisation syndicale; in fine son retour à Paris et la prise du Ministère.- 9/- Brassard FFI Université de France FN, de René Maublanc.

René Maublanc (1891 - 1960) fut l un des animateurs de la résistance universitaire, avec, notamment, Georges Politzer, Jacques Solomon, Jacques Decour ou Pierre Villon. Normalien, agrégé de philosophie, acquis au socialisme sous l enseignement ou l influence de Durkheim, Lucien Herr ou Lévy-Bruhl, admirateur de la Révolution d octobre, il s est voué à la diffusion de la pensée marxiste (il n adhérera au Parti communiste qu en 1943). Il anime le Cercle de la Russie neuve puis s engage avec Paul Langevin,Georges CogniotetJean Baby dans le combat antifasciste au sein de l Association des écrivains et artistes révolutionnaires (AEAR)puis du Comité de vigilance des intellectuels antifascistes (CVIA) dont il sera membre du bureau exécutif huit mois. Dès octobre 1940, il participe aux premières réunions clandestines universitaires avec, notamment, Jean-Richard Bloch, Joliot-Curie et Henri Wallon. Il est associé à la fondation en novembre 1940 de l Université libre puis de La Pensée libre en mars 1941. Déchu de son poste à Henri IV en septembre 1942, refusant sa mutation, il quitte paris se réfugie chez un ancien élève à Chevreuse. Désormais sous le nom de Jean Lenoir, il s investit de plus en plus dans L Université libre dont il deviendra rédacteur en chef en octobre 1943. Membre du Comité national du Front national universitaire ou il représente l enseignement secondaire, il Suvre aussi à la reconstruction clandestine du syndicalisme enseignant. À la libération, il sera brièvement chef de cabinet d Henri Wallon à l Éducation avant de reprendre son poste à Henri IV et son activité militante.

Manuscrits - Résistance - Maublanc, René

Relevés d informations extraites d un centaine de rapports préfectoraux interceptés par la Résistance [1943-1944], classées par thèmes.

1944 Près de 400 feuillets libres (la plupart :14,5 x 27 cm), manuscrits au verso de papiers de fortune, parfaite lisibilité ; listes inventaires et mémos divers. Nous joignons la copie numérisée (sous clef USB) de 40 rapports préfectoraux pour 30 départements (961 pp., 1,6 GO, liste sur demande).

René Maublanc (1891 - 1960) fut l un des animateurs de la résistance universitaire. Normalien, agrégé de philosophie, acquis au socialisme sous l enseignement ou l influence de Durkheim, Lucien Herr ou Lévy-Bruhl, admirateur de la Révolution d octobre, il s est voué à la diffusion de la pensée marxiste (il n adhérera au Parti communiste qu en 1943). Il anime le Cercle de la Russie neuve puis s engage avec Paul Langevin,Georges CogniotetJean Baby dans le combat antifasciste au sein de l Association des écrivains et artistes révolutionnaires (AEAR)puis du Comité de vigilance des intellectuels antifascistes (CVIA) dont il sera membre du bureau exécutif huit mois. Dès octobre 1940, il participe aux premières réunions clandestines universitaires avec, notamment, Jean-Richard Bloch, Joliot-Curie et Henri Wallon. Il est associé à la fondation en novembre 1940 de l Université libre puis de La Pensée libre en mars 1941. Déchu de son poste à Henri IV en septembre 1942, refusant sa mutation, il quitte Paris se réfugie chez un ancien élève à Chevreuse. Désormais sous le nom de Jean Lenoir, il s investit de plus en plus dans L Université libre dont il deviendra rédacteur en chef en octobre 1943. Membre du Comité national du Front national universitaire ou il représente l enseignement secondaire, il Suvre aussi à la reconstruction clandestine du syndicalisme enseignant. À la libération, il sera brièvement chef de cabinet d Henri Wallon à l Éducation avant de reprendre son poste à Henri IV et son activité militante.Ce doit être au printemps de 1944 que lui sont confiés une centaine de rapports préfectoraux soustraits à l administration par la Résistance. Ce qu il faut savoir du pays, son pouls, les préfets en dressent ici le tableau pour Vichy dont c est l une des principales sources d informations. Bimensuels pour la plupart, ils couvrent la période de juillet 1943 à février 1944, pour 46 départements de l ancienne Zone occupée. Formellement, ces rapports sont établis suivant les sections ministérielles. D abord l intérieur: opinion, police, groupements politiques, administrations municipales et départementales, puis les autres ministères : informations et propagande, agriculture et ravitaillement, finances, production, jeunesse et éducation, sport, famille, santé, transports ... pour finir sur les relations avec les autorités d occupation.Leur consistance est inégale. Outre la géographie, la qualité, le zèle ou le sens politique des préfets sont déterminant. En règle générale, la liberté de langage impressionne. La plupart ont à cSur de donner du sens, ce qu attend Vichy, d aller aux détails et d appuyer le propos d exemples, sinon d éphémérides. Maublanc apprécie parfois en marge : «hésitant ... honnête ... lécheur ... ».Le volume d informations est considérable et son dépouillement un travail de bénédictin. Un travail selon toute vraisemblance pour le Front national et dont nous ignorons le cheminement (en mars 1943, une synthèse basée sur 6 rapports préfectoraux avaient été adressée au CFLN). Ici nulle synthèse, une gigantesque base de données, une table alphabétique de la France occupée: 87 entrées - Abattage clandestin ... Arrestations ... Blé ... Bombardements ... Cheptel ... Déportations ... Exécutions (tribunaux allemands) ... Foins et paille ... Gouvernement ... Groupements politiques ... Impositions ... Incidents avec les Allemands ... Industrie ... Marché noir ... Oléagineux ... Parti communiste ... Paysans ... Police ... Pneus ... Propagande ... Radio (dissidente) ... Réquisitions ... Santé ... Salaires ... Terrorisme ... Transport ... Viande ... Une documentation sans équivalent pour la situation présente, l action et les règlements à venir : en tout près de 400 feuillets manuscrits sur papier de fortune (au verso d imprimés électoraux d avant-guerre) répertoriant les précieuses informations, cités exactement : les faits, les noms, les dates, les chiffres. L acuité des sujets détermine le nombre d extraits : plus d une soixantaine en 25 feuillet pour l Opinion, tant les préfets s investissent en la matière. Elle réagit aux développements extérieurs, entre lassitude, espoir et inquiétudes: l avancée russe, le piétinement allié en Italie, les événements d Alger, etc. La politique de Vichy suscite, selon les détours du préfet, inquiétude, franche hostilité ou fatalisme «légèrement sceptique». Elle s émeut surtout des actes de «terrorisme», invariablement associés au «banditisme» et de leur impunité. Après la vague de l automne 1943, suivant l afflux au maquis des réfractaires du STO, les préfets insistent à l envie sur un retournement de l opinion: les attentats, «d une flagrante inutilité» et autres cambriolages «patriotiques», sont «unanimement» réprouvés, «le terrorisme se dévore lui-même», en raison de ses excès, la population serait plus coopérative ... La section Terrorisme (avec un renvoi au Parti communiste) comporte près de 40 extraits, certains produisant la liste circonstanciée des faits; s y ajoutent les sections Arrestations par les Allemands, Police, Exécutions par les tribunaux allemand et Parti communiste. La collecte semble quasi exhaustive s agissant de l activité des Groupements politiques : plus d une centaine d extraits (23 feuillets, plus 30 pages d un format réduit et quelques index) répertoriant les activités des PPF, Milice, CAA, Francisme, Groupe collaboration, LVF ... Le RNP à son entrée spécifique (5 feuillets). Les préfets constatent très généralement l échec de ces mouvements dont l activisme incommode l opinion. Outre le Parti communiste, les organisations de résistance sont peu mentionnées : Front national & Gaullismerenvoient essentiellement aux distributions de tracts. Enfin René Maublanc recense à part les arrestations, condamnations et exécutions dans l enseignement, du collège à l université, élèves compris, le cas échéant en précisant les circonstances, soit plusieurs centaines de noms (63 demi-feuillets classés par département). Ce travail-ci déborde la seule source des rapports préfectoraux, les faits étant reportés jusqu à juillet 1944. Rappelons que Maublanc est rédacteur en chef de L Université libre qu il nourrit de longue date des informations recueillies auprès de ses collègues.Les données économiques et sociales sont aussi saisissantes, qui nous plongent dans les rouages de l asservissement du pays «soumis à un véritable Kolkose [sic]», comme il est dit sans ambages. Les préfets sont en première ligne pour le ravitaillement, l imposition et le travail obligatoire. La section Déportation en Allemagne est la plus fournie (25 feuillets). La pénurie de main d Suvre affecte gravement la production; coût de la vie, marché noir, réfugiés, inégalités fiscales ... l injustice redouble dans la détresse, le corps social est dangereusement fracturé: privilèges TODT, sursis étudiants, salariés contre producteurs, familles d ouvriers contre familles de prisonniers, citadins contre paysans ... Courtisés par le régime, ces derniers sont vivement stigmatisés pour leur égoïsme et leur cupidité: «Le devoir de s opposerest très opportuniste s agissant des impositions et du marché noir», est-il relevé. Les pressions et manSuvres allemandes sont abondamment consignées : pour toutes sortes d impositions et de réquisitions, notamment des femmes et des plus de 50 ans, malgré les garanties, brandissant la convention de La Haye (1899) devant les préfets démunis. Dans le Finistère, des colonnes mobiles opèrent directement des saisies chez les mauvais livreurs . Les préfets alertent aussi invariablement sur le dénuement des administrations, notamment des maires et des forces de polices.Outre les sections principales, les plus fournies, Maublanc multiplie très utilement les entrées spécifiques, non moins instructives, parfois à l appui d un ou de rares extraits consistants : pneus, bicyclettes, réquisitions de chevaux (impactant gravement les rendements agricoles) ... On ne trouve que 2 extraits à la section Juifs: s agissant de l enlèvement du mobilier des juifs résidants à Versailles «Cette fois encore, la brutalité de ce procédé a choqué la population qui s est d autant plus émue que des jeunes des Centres de Jeunesse ont été contraints de participer aux travaux de déménagement.» Enfin signalons cette unique entrée nominative: le maire de Courbevois pris dans une affaire de fraude aux tickets d alimentation.Nous joignons la copie numérisée (sous clef USB) de 40 rapports préfectoraux pour 30 départements (961 pp., 1,6 GO, liste sur demande).

PCI] La Vérité

Organe central du Parti communiste internationaliste. N°74. Nouvelle série : n°14. 30 septembre 1944. Liberté de la presse

1944 24 x 32 cm. (2) pp. Pliure. Discret tampon de collection

Numéro clandestin , suivant la demande officielle par le PCI de l'autorisation de faire paraître La Vérité. Enjoint, par la Fédération de la presse, d établir le caractère résistant de ces divers publications clandestines, l organe se justifie de son histoire et des attaques de L Humanité.

presse clandestine - France de Demain

France de Demain, n°1 [sous couverture camouflée du numéro de mai de la Revue de l enseignement supérieur du Ministère de l éducation nationale]

slnd [Mai 1944] 1944 Plaquette agrafée, (15,5 x 21,5), 63 pp.

Rare exemplaire camouflé de l unique numéro de la revue de Pierre Favreau, professeur d histoire à Louis Le Grand et Louis-Jean Finot, aussi rédacteurs du journal Résistance. Des corrections typographiques marginales au crayon pour l article consacré à l Université de France en guerre, certainement par René Maublanc, rédacteur de l Université libre et des archives duquel provient cet exemplaire.

Presse clandestine - Libération - Paris

Édition spéciale. Région parisienne. Général De Gaulle : Français, debout et tous au combat .

[Libération Nord, édition spéciale, juillet 1944] 1944 Imprimé (27 x 42), recto, sur deux colonnes. Croix de Lorraine en rouge au centre. Pliure. Petits effrangements.

Extrait du discours prononcé le 24 juillet 1944 par le général de Gaulle, alors chef du Gouvernement provisoire, devant l Assemblée consultative d Alger. il vient d obtenir de Roosevelt l abandon de l AMGOT et la reconnaissance du CFLN pour l administration de la France.

presse clandestine - L École laïque

N°26, avril 1944

1944 Feuillets double (16 x 24), 4 pp. 2 colonnes. Pliure

Organe du Front national de l enseignement primaire.

presse clandestine - L ÉTUDIANT PATRIOTE

Organe parisien du Front national. Mai 1944

1944 Feuillets double (16 x 24), 4 pp. 2 colonnes. Pliure

Prisonniers politiques - Résistance

Bulletin d information du Comité national de défense des Prisonniers politiques et La Solidarité de la Résistance. N°4. 30 juin 1944

[30 juin 1944] 1944 8 feuillets ronéotés (21 x 27), 14 pp. Pliure.

Le Comité regroupait avec la Solidarité de la Résistance un faisceau d organisations communistes ou non communistes. Outre la diffusion d information le Comité agissait sur les conditions de détention et de jugement des résistants, notamment par l envoi de courriers aux responsables concernés. Sommaire : Dernières lettre de patriotes fusillés ; Une élite se forme dans les camps et les prisons ; Une patriote fait face aux tribunal vichyssois ; Des mamans patriotes sont séparées de leurs nourrissons ; Un milicien opère ; Quelques faits de la répression ; A travers les prisons ; La vraie résistance est invisible.

Rafle de Clermond-Ferrand

Récit de la rafle à l université de Clermont-Ferrand le 25 novembre 1943, avec la liste « verbale » des noms des individus recherchés.

[21 décembre 1943] 1943 3 feuillets manuscrits, 21 x 27, crayon et rehauts à l encre & 15,5 x 31, (5) pp. Pliures et effrangements, grande fragilité.

Le récit des événements, établi le 21 décembre 1943 d après le texte, par un témoin anonyme, selon toute vraisemblance Gabriel Maugrain, le doyen de la Faculté des Lettres de Strasbourg, alors repliée à Clermont Ferrand. La liste verbale jointe semble de la même main. Le matin du 25 novembre 1943, la Gestapo, avec près de 200 fusiliers de la Luftwaffe, encercle le bâtiment Carnot de l Université de Clermont-Ferrand en plein cours. L objectif est d arrêter dix-sept professeurs et étudiants identifiés comme résistants, les doyens des facultés, mais également tous les étudiants Juifs et étrangers ; aussi de débusquer des armes. Georges Mathieu, un étudiant en lettres transfuge de la Résistance, aide la Gestapo pour le filtrage. C est la plus grande rafle jamais connue dans une université française, elle conduira à l arrestation et à la déportation d une centaine d étudiants catégorisés juifs ou étrangers et de résistants. D une écriture précipitée et difficilement lisible, la chronologie est précise : l irruption dans les bâtiments, son évacuation, l assassinat du Pr. Collomp, les triages successifs, à l Université puis à la caserne du 92e régiment d infanterie de Clermont-Ferrand, qui sert de prison au Sipo-SD, le sort de certains et le bilan chiffré à la date du 20 décembre. On joint une copie du témoignage du doyen Gabriel Maugrain, en 1947 pour un Mémorial de la Faculté des lettres de l Université de Strasbourg qui recoupe assez largement ce témoignage inédit et poignant provenant des archives de René Maublanc ((1891 - 1960), membre du comité du Front national universitaire et rédacteur en chef de l Université libre. Il recueillait les informations du corps enseignant pour les diffuser dans sa feuille clandestine.

RÉsistance

Le nouveau journal de Paris. 2° année. N°10. 16 mars 1943.

[Montrouge] 1943 25 x 32 cm, (4) pp. Pliure. Petite coupure en tête, sans manque. Lég. tache.

Consignes en vue d un débarquement ; Un grand soldat : le général Giraud [après son discours du 13 mars, ici salué) ; L heure des décisions par Marcel Renet (Jacques Destrée) ; Vers la Libération par Marcel Renet (Marc Antoine) ; Le Comité national français, par Maurice Lacroix (Jean Decour) ; etc.Fondée par en octobre 1942 par le docteur Marcel Renet qui signe sous les pseudonyme de "Jacques Destrée" et Marc-Antoine". Il préside aussi le comité directeur du mouvement et assure les contacts avec les représentants du général de Gaulle. Le projet est de surpasser le premier grand journal de zone occupée, disparu trop vite : « La France continue ». Ancien membre du groupe de la Jeune République, c'est parmi ses anciens camarades qu'il va chercher ses premiers collaborateurs. Ainsi Maurice Lacroix, qui demanda spontanément à Antoine SCHICKLIN, un ancien du « Musée de l'Homme ». comme de « Valmy », s il ne voyaient pas d'inconvénients à ce qu'on reprît le titre de « Résistance ». Ce sera, avec le Libération de Christian Pineau, l un des plus importants journaux clandestins. Y contribuerons Pierre Brossolette (Pierre Braud), Jacques Debû-Bridel (Sargon), Henri Mazeaud (François), Maurice Roland (Ollivier), Me Boissarie (Caton), Maurice Lacroix (Jean Decour), Émile Janvier (Dormoy), Alcide Morel (Lefaure), Jean de Rudder (Verstraete), Henri Steiner (Ch. Duval), Mme Levreux (Claude Lasnier), Mme Renet (Catherine Villedieu), André Lafargue (Robert Desniaux), Claude Lafargue (Marc Deschamps), Me André Bossin (Paul Robin), Me Robert Lecourt (Rouanet), et d'autres.

RÉsistance

Le nouveau journal de Paris. 2° année. N°12. 27 avril 1943.

[Montrouge] 1943 25 x 32 cm, (4) pp. Pliures. Effrangé

Construire du neuf et Vers le Gouvernement provisoire par Marcel Renet (Jacques Destrée & Marc Antoine) ; Le 1er mai, fête de l espérance ouvrière par Robert Lecourt (Rouanet) ; La France de demain (discours du général de Gaulle) ; etc.Fondée par en octobre 1942 par le docteur Marcel Renet qui signe sous les pseudonyme de "Jacques Destrée" et Marc-Antoine". Il préside aussi le comité directeur du mouvement et assure les contacts avec les représentants du général de Gaulle. Le projet est de surpasser le premier grand journal de zone occupée, disparu trop vite : « La France continue ». Ancien membre du groupe de la Jeune République, c'est parmi ses anciens camarades qu'il va chercher ses premiers collaborateurs. Ainsi Maurice Lacroix, qui demanda spontanément à Antoine SCHICKLIN, un ancien du « Musée de l'Homme ». comme de « Valmy », s il ne voyaient pas d'inconvénients à ce qu'on reprît le titre de « Résistance ». Ce sera, avec le Libération de Christian Pineau, l un des plus importants journaux clandestins. Y contribuerons Pierre Brossolette (Pierre Braud), Jacques Debû-Bridel (Sargon), Henri Mazeaud (François), Maurice Roland (Ollivier), Me Boissarie (Caton), Maurice Lacroix (Jean Decour), Émile Janvier (Dormoy), Alcide Morel (Lefaure), Jean de Rudder (Verstraete), Henri Steiner (Ch. Duval), Mme Levreux (Claude Lasnier), Mme Renet (Catherine Villedieu), André Lafargue (Robert Desniaux), Claude Lafargue (Marc Deschamps), Me André Bossin (Paul Robin), Me Robert Lecourt (Rouanet), et d'autres.

RÉsistance

Le nouveau journal de Paris. 2° année. N°13. 22 mai 1943.

[Montrouge] 1943 25 x 32 cm, (4) pp. Pliures. Effrangé

Volontés de la France & Manoeuvres allemandes par Marcel Renet (Jacques Destrée & Marc Antoine) ; La déportation s accentue par André Lafargue (Robert Desniaux) ; Katyn ; Enquête chez Todt ; etc. Fondée par en octobre 1942 par le docteur Marcel Renet qui signe sous les pseudonyme de "Jacques Destrée" et Marc-Antoine". Il préside aussi le comité directeur du mouvement et assure les contacts avec les représentants du général de Gaulle. Le projet est de surpasser le premier grand journal de zone occupée, disparu trop vite : « La France continue ». Ancien membre du groupe de la Jeune République, c'est parmi ses anciens camarades qu'il va chercher ses premiers collaborateurs. Ainsi Maurice Lacroix, qui demanda spontanément à Antoine SCHICKLIN, un ancien du « Musée de l'Homme ». comme de « Valmy », s il ne voyaient pas d'inconvénients à ce qu'on reprît le titre de « Résistance ». Ce sera, avec le Libération de Christian Pineau, l un des plus importants journaux clandestins. Y contribuerons Pierre Brossolette (Pierre Braud), Jacques Debû-Bridel (Sargon), Henri Mazeaud (François), Maurice Roland (Ollivier), Me Boissarie (Caton), Maurice Lacroix (Jean Decour), Émile Janvier (Dormoy), Alcide Morel (Lefaure), Jean de Rudder (Verstraete), Henri Steiner (Ch. Duval), Mme Levreux (Claude Lasnier), Mme Renet (Catherine Villedieu), André Lafargue (Robert Desniaux), Claude Lafargue (Marc Deschamps), Me André Bossin (Paul Robin), Me Robert Lecourt (Rouanet), et d'autres.

RÉsistance

Le nouveau journal de Paris. 2° année. N°16. 12 août 1943.

[Montrouge] 1943 25 x 32 cm, (4) pp. Pliures. Effrangé

Grandeur française ; L édifice nazi se lézarde par Marcel Renet (Jacques Destrée & Marc Antoine) ; Les avocats de la France contre Vichy, par Me André Bossin (Paul Robin) ; Aurons nous un gouvernement Badoglio, par Maurice Lacroix (Jean Decour) ; À travers le désastre de Maritain, par Jacques Debû-Bridel (Sargon), etc.Fondée par en octobre 1942 par le docteur Marcel Renet qui signe sous les pseudonyme de "Jacques Destrée" et Marc-Antoine". Il préside aussi le comité directeur du mouvement et assure les contacts avec les représentants du général de Gaulle. Le projet est de surpasser le premier grand journal de zone occupée, disparu trop vite : « La France continue ». Ancien membre du groupe de la Jeune République, c'est parmi ses anciens camarades qu'il va chercher ses premiers collaborateurs. Ainsi Maurice Lacroix, qui demanda spontanément à Antoine SCHICKLIN, un ancien du « Musée de l'Homme ». comme de « Valmy », s il ne voyaient pas d'inconvénients à ce qu'on reprît le titre de « Résistance ». Ce sera, avec le Libération de Christian Pineau, l un des plus importants journaux clandestins. Y contribuerons Pierre Brossolette (Pierre Braud), Jacques Debû-Bridel (Sargon), Henri Mazeaud (François), Maurice Roland (Ollivier), Me Boissarie (Caton), Maurice Lacroix (Jean Decour), Émile Janvier (Dormoy), Alcide Morel (Lefaure), Jean de Rudder (Verstraete), Henri Steiner (Ch. Duval), Mme Levreux (Claude Lasnier), Mme Renet (Catherine Villedieu), André Lafargue (Robert Desniaux), Claude Lafargue (Marc Deschamps), Me André Bossin (Paul Robin), Me Robert Lecourt (Rouanet), etc.

RÉsistance

Le nouveau journal de Paris. 2° année. N°18. 13 octobre 1943.

[Montrouge] 1943 25 x 32 cm, (4) pp. Pliures.

L exemple Corse ; Inquiétudes de l ennemi, par Marcel Renet (Jacques Destrée & Marc Antoine) ; Avis au fonctionnaires (Alger, 17 septembre) ; Crimes et châtiments, par Pierre Français [peut-être Me Henri Mazeaud dont le pseudonyme était Pierre François] ; ou passe notre viande, par Saint-Sulpice [?] ; La panique d Alfred Fabre-Luce, par Jacques Debû-Bridel (Sargay) ; copieuse liste de souscripteurs (publiée à partir du 16 mars) ; etc. Fondée par en octobre 1942 par le docteur Marcel Renet qui signe sous les pseudonyme de "Jacques Destrée" et Marc-Antoine". Il préside aussi le comité directeur du mouvement et assure les contacts avec les représentants du général de Gaulle. Le projet est de surpasser le premier grand journal de zone occupée, disparu trop vite : « La France continue ». Ancien membre du groupe de la Jeune République, c'est parmi ses anciens camarades qu'il va chercher ses premiers collaborateurs. Ainsi Maurice Lacroix, qui demanda spontanément à Antoine SCHICKLIN, un ancien du « Musée de l'Homme ». comme de « Valmy », s il ne voyaient pas d'inconvénients à ce qu'on reprît le titre de « Résistance ». Ce sera, avec le Libération de Christian Pineau, l un des plus importants journaux clandestins. Y contribuerons Pierre Brossolette (Pierre Braud), Jacques Debû-Bridel (Sargon), Henri Mazeaud (François), Maurice Roland (Ollivier), Me Boissarie (Caton), Maurice Lacroix (Jean Decour), Émile Janvier (Dormoy), Alcide Morel (Lefaure), Jean de Rudder (Verstraete), Henri Steiner (Ch. Duval), Mme Levreux (Claude Lasnier), Mme Renet (Catherine Villedieu), André Lafargue (Robert Desniaux), Claude Lafargue (Marc Deschamps), Me André Bossin (Paul Robin), Me Robert Lecourt (Rouanet), etc.

RÉsistance

Le nouveau journal de Paris. 2° année. N°19 [bis]. 20 novembre 1943.

[Montrouge] 1943 25 x 32 cm, (4) pp. Pliures. Petit accroc marginal, sans atteinte au texte.

D abord, nous faisons la guerre, par Joseph Ricou [?] Marcel Renet, victime d'une tentative d'arrestation le 5 octobre 1943, est en fuite. Il sera arrêté une seconde fois le 23 novembre fois le 23 novembre 1943. Les contributions suivantes ne sont pas signées (sinon une citation de Pierre Dac) : De Gaulle devant l Assemblée consultative provisoire ; La grande peur des bien-digérants ; Les affameurs de Paris ; etc.Fondée par en octobre 1942 par le docteur Marcel Renet qui signe sous les pseudonyme de "Jacques Destrée" et Marc-Antoine". Il préside aussi le comité directeur du mouvement et assure les contacts avec les représentants du général de Gaulle. Le projet est de surpasser le premier grand journal de zone occupée, disparu trop vite : « La France continue ». Ancien membre du groupe de la Jeune République, c'est parmi ses anciens camarades qu'il va chercher ses premiers collaborateurs. Ainsi Maurice Lacroix, qui demanda spontanément à Antoine SCHICKLIN, un ancien du « Musée de l'Homme ». comme de « Valmy », s il ne voyaient pas d'inconvénients à ce qu'on reprît le titre de « Résistance ». Ce sera, avec le Libération de Christian Pineau, l un des plus importants journaux clandestins. Y contribuerons Pierre Brossolette (Pierre Braud), Jacques Debû-Bridel (Sargon), Henri Mazeaud (François), Maurice Roland (Ollivier), Me Boissarie (Caton), Maurice Lacroix (Jean Decour), Émile Janvier (Dormoy), Alcide Morel (Lefaure), Jean de Rudder (Verstraete), Henri Steiner (Ch. Duval), Mme Levreux (Claude Lasnier), Mme Renet (Catherine Villedieu), André Lafargue (Robert Desniaux), Claude Lafargue (Marc Deschamps), Me André Bossin (Paul Robin), Me Robert Lecourt (Rouanet), etc.

RÉsistance

Le nouveau journal de Paris. 2° année. N°5. 13 janvier 1943.

[Montrouge] 1943 25 x 32 cm, (4) pp. .

Notre victoire : Jacques Destrée souligne que, nonobstant la rentrée - tardive - de l Afrique du Nord dans la lutte, la bataille essentielle se joue sur le sol de France. Large revue militaire de Marc-Antoine ; Chronique des Lettres libres sur le Silence de la mer, par Jacques Debû-Bridel (Sargon) ; Reportages en Pays méditerranéens par André Lafargue (Robert Desniaux) ; Les Cahiers, études pour la Révolution française, par Claude Lafargue (Marc Deschamps) ; etc.Fondée par en octobre 1942 par le docteur Marcel Renet qui signe sous les pseudonyme de "Jacques Destrée" et Marc-Antoine". Il préside aussi le comité directeur du mouvement et assure les contacts avec les représentants du général de Gaulle. Le projet est de surpasser le premier grand journal de zone occupée, disparu trop vite : « La France continue ». Ancien membre du groupe de la Jeune République, c'est parmi ses anciens camarades qu'il va chercher ses premiers collaborateurs, notamment Maurice Lacroix, qui demanda spontanément à Antoine Schicklin, un ancien du « Musée de l'Homme ». comme de « Valmy », s il ne voyaient pas d'inconvénients à ce qu'on reprît le titre de « Résistance ». Ce sera, avec le Libération de Christian Pineau, l un des plus importants journaux clandestins. Y contribuerons Pierre Brossolette (Pierre Braud), Jacques Debû-Bridel (Sargon), Henri Mazeaud (François), Maurice Roland (Ollivier), Me Boissarie (Caton), Maurice Lacroix (Jean Decour), Émile Janvier (Dormoy), Alcide Morel (Lefaure), Jean de Rudder (Verstraete), Henri Steiner (Ch. Duval), Mme Levreux (Claude Lasnier), Mme Renet (Catherine Villedieu), André Lafargue (Robert Desniaux), Claude Lafargue (Marc Deschamps), Me André Bossin (Paul Robin), Me Robert Lecourt (Rouanet), et d'autres.

RÉsistance

Le nouveau journal de Paris. 2° année. N°7. 4 février 1943.

[Montrouge] 1943 25 x 32 cm, (4) pp. .

Notre combat et La victoire en marche, par Marcel Renet (Jacques Destrée et Marc-Antoine) ; Le drame des lettres françaises sous l occupation : trahison ou silence, pas Jacques Debû-Bridel (Sargon), à propos d À travers le désastre, de Jacques Maritain aux éditions de Minuit ; reportage en Espagne par Catherine Villedieu (Mme Renet) ; revue de la presse clandestine ; la France en guerre : l évacuation du vieux Marseille, la situation en Afrique du nord, l épopée de l Armée du Tchad, au camp de Royalieu, etc.Fondée par en octobre 1942 par le docteur Marcel Renet qui signe sous les pseudonyme de "Jacques Destrée" et Marc-Antoine". Il préside aussi le comité directeur du mouvement et assure les contacts avec les représentants du général de Gaulle. Le projet est de surpasser le premier grand journal de zone occupée, disparu trop vite : « La France continue ». Ancien membre du groupe de la Jeune République, c'est parmi ses anciens camarades qu'il va chercher ses premiers collaborateurs, notamment Maurice Lacroix, qui demanda spontanément à Antoine Schicklin, un ancien du « Musée de l'Homme ». comme de « Valmy », s il ne voyaient pas d'inconvénients à ce qu'on reprît le titre de « Résistance ». Ce sera, avec le Libération de Christian Pineau, l un des plus importants journaux clandestins. Y contribuerons Pierre Brossolette (Pierre Braud), Jacques Debû-Bridel (Sargon), Henri Mazeaud (François), Maurice Roland (Ollivier), Me Boissarie (Caton), Maurice Lacroix (Jean Decour), Émile Janvier (Dormoy), Alcide Morel (Lefaure), Jean de Rudder (Verstraete), Henri Steiner (Ch. Duval), Mme Levreux (Claude Lasnier), Mme Renet (Catherine Villedieu), André Lafargue (Robert Desniaux), Claude Lafargue (Marc Deschamps), Me André Bossin (Paul Robin), Me Robert Lecourt (Rouanet), et d'autres.

RÉsistance

Le nouveau journal de Paris. 2° année. N°8. 17 février 1943.

[Montrouge] 1943 25 x 32 cm, (4) pp. Lég. effrangé.

La Communauté nationale par Marcel Renet (Jacques Destrée et Marc-Antoine) ; Vers des actions décisives par Marcel Renet (Marc-Antoine), sur le Front russe ; Europe, par Maurice Lacroix (Jean Decour) ; La jeunesse de France en péril par André Lafargue (Robert Desniaux) ; Captivité, par Henri Steiner, ex-prisonnier de guerre (Charles Duval) ; revue de la presse clandestine ; etc.Fondée par en octobre 1942 par le docteur Marcel Renet qui signe sous les pseudonyme de "Jacques Destrée" et Marc-Antoine". Il préside aussi le comité directeur du mouvement et assure les contacts avec les représentants du général de Gaulle. Le projet est de surpasser le premier grand journal de zone occupée, disparu trop vite : « La France continue ». Ancien membre du groupe de la Jeune République, c'est parmi ses anciens camarades qu'il va chercher ses premiers collaborateurs, notamment Maurice Lacroix, qui demanda spontanément à Antoine Schicklin, un ancien du « Musée de l'Homme ». comme de « Valmy », s il ne voyaient pas d'inconvénients à ce qu'on reprît le titre de « Résistance ». Ce sera, avec le Libération de Christian Pineau, l un des plus importants journaux clandestins. Y contribuerons Pierre Brossolette (Pierre Braud), Jacques Debû-Bridel (Sargon), Henri Mazeaud (François), Maurice Roland (Ollivier), Me Boissarie (Caton), Maurice Lacroix (Jean Decour), Émile Janvier (Dormoy), Alcide Morel (Lefaure), Jean de Rudder (Verstraete), Henri Steiner (Ch. Duval), Mme Levreux (Claude Lasnier), Mme Renet (Catherine Villedieu), André Lafargue (Robert Desniaux), Claude Lafargue (Marc Deschamps), Me André Bossin (Paul Robin), Me Robert Lecourt (Rouanet), et d'autres.

RÉsistance

Le nouveau journal de Paris. 2° année. N°8. 17 février 1943.

[Londres ; Service d'Information de la France combattante ; ca. mars 1943] 1943 20 x 25 cm, (4) pp. Lég. brunissure en tête. Reproduction des Documents, « recueillis par le Service des Publications de la France Combattante », de format réduit.

La Communauté nationale par Marcel Renet (Jacques Destrée et Marc-Antoine) ; Vers des actions décisives par Marcel Renet (Marc-Antoine), sur le Front russe ; Europe, par Maurice Lacroix (Jean Decour) ; La jeunesse de France en péril par André Lafargue (Robert Desniaux) ; Captivité, par Henri Steiner, ex-prisonier de guerre (Charles Duval) ; revue de la presse clandestine ; etc.Fondée par en octobre 1942 par le docteur Marcel Renet qui signe sous les pseudonyme de "Jacques Destrée" et Marc-Antoine". Il préside aussi le comité directeur du mouvement et assure les contacts avec les représentants du général de Gaulle. Le projet est de surpasser le premier grand journal de zone occupée, disparu trop vite : « La France continue ». Ancien membre du groupe de la Jeune République, c'est parmi ses anciens camarades qu'il va chercher ses premiers collaborateurs. Ainsi Maurice Lacroix, qui demanda spontanément à Antoine SCHICKLIN, un ancien du « Musée de l'Homme ». comme de « Valmy », s il ne voyaient pas d'inconvénients à ce qu'on reprît le titre de « Résistance ». Ce sera, avec le Libération de Christian Pineau, l un des plus importants journaux clandestins. Y contribuerons Pierre Brossolette (Pierre Braud), Jacques Debû-Bridel (Sargon), Henri Mazeaud (François), Maurice Roland (Ollivier), Me Boissarie (Caton), Maurice Lacroix (Jean Decour), Émile Janvier (Dormoy), Alcide Morel (Lefaure), Jean de Rudder (Verstraete), Henri Steiner (Ch. Duval), Mme Levreux (Claude Lasnier), Mme Renet (Catherine Villedieu), André Lafargue (Robert Desniaux), Claude Lafargue (Marc Deschamps), Me André Bossin (Paul Robin), Me Robert Lecourt (Rouanet), et d'autres.

RÉsistance

Le nouveau journal de Paris. 2° année. N°9. 2 mars 1943.

[Montrouge] 1943 25 x 32 cm, (4) pp. Pliures. Effrangé.

Hommage au général de Gaulle par Pierre Brossolette (Pierre Braud) : " incarner " cette voix avant de plaider pour l'union de toutes et de tous derrière l'homme du 18 Juin, alors qu'à Alger, avec l'aide des Alliés, le général Giraud développe une alternative à la France Combattante ; Ressurection [sic] par Marcel Renet (Jacques Destrée) ; En pleine batailles par Marcel Renet (Marc Antoine) ; Chronique des Lettres libres : le bilan d un trahison [Drieu La Rochelle] par Jacques Debû-Bridel (Sargon) ; etc.Fondée par en octobre 1942 par le docteur Marcel Renet qui signe sous les pseudonyme de "Jacques Destrée" et Marc-Antoine". Il préside aussi le comité directeur du mouvement et assure les contacts avec les représentants du général de Gaulle. Le projet est de surpasser le premier grand journal de zone occupée, disparu trop vite : « La France continue ». Ancien membre du groupe de la Jeune République, c'est parmi ses anciens camarades qu'il va chercher ses premiers collaborateurs. Ainsi Maurice Lacroix, qui demanda spontanément à Antoine SCHICKLIN, un ancien du « Musée de l'Homme ». comme de « Valmy », s il ne voyaient pas d'inconvénients à ce qu'on reprît le titre de « Résistance ». Ce sera, avec le Libération de Christian Pineau, l un des plus importants journaux clandestins. Y contribuerons Pierre Brossolette (Pierre Braud), Jacques Debû-Bridel (Sargon), Henri Mazeaud (François), Maurice Roland (Ollivier), Me Boissarie (Caton), Maurice Lacroix (Jean Decour), Émile Janvier (Dormoy), Alcide Morel (Lefaure), Jean de Rudder (Verstraete), Henri Steiner (Ch. Duval), Mme Levreux (Claude Lasnier), Mme Renet (Catherine Villedieu), André Lafargue (Robert Desniaux), Claude Lafargue (Marc Deschamps), Me André Bossin (Paul Robin), Me Robert Lecourt (Rouanet), et d'autres.

Résistance - Cahiers de Défense de la France

Cahiers de Défense de la France [Par Philippe Viannay, Jean-Daniel Jurgensen et Robert Salmon]

Slnd, Par des Patriotes français, la quatrième année d occupation et de terreur nazie [1944] 1944 In-8 (14x22,5) en feuilles, 64- XLVI- [1] pp. Edition originale

Cinq études reflétant les idées politiques du mouvement, rallié à la France libre à partir de 1943, désormais plus avancé politiquement et socialement : [Viannay (Philippe), Salmon (Robert), Jurgensen (J.D.)] Le sens de la Résistance. [février 1944] ; [Viannay (Ph.)] Le Combat pour une cité libre. [janvier 1944] ; [Salmon (R.)] Vers la Révolution. [mars 1944] ;[Jurgensen (J.D.)] La politique extérieure de la France. [sept. 1943] ; [Salmon (R.)] La politique économique de demain. [déc. 1943] ; [Salmon (R.), Jurgensen (J.D.)] Projet de Constitution [janvier 1944] : Salmon et Jurgensen rédigent durant l hiver 43-44 ce projet de type présidentielle (inspirée de celle des États-Unis), d un socialisme ambitieux, sans être utopique, ferme sans être agressif.

Résistance - Libération - CNR - COMAC - FFI

Ordre du jour du 22 mai 1944. Le COMAC, organe de Commandement suprême des FFI en France

22 mai 1944 1944 Tapuscrit ronéoté, (21 x 27), (2) pp. Pliure

Le 13 mai 1944, le Conseil national de la Résistance (CNR) décide que le COMIDAC relève de son autorité et prend le nom de COMAC. Il est composé des "3V" : Pierre Villon, représentant du CNR et du Front National, Valrimont Maurice Kriegel (zone sud) et Vaillant (Jean de Vogüé), zone nord. Le représentant des FFI est alors Alfred Malleret, et le représentant du CFLN, Jacques Chaban-Delmas, délégué militaire national. Ce dernier, le 22 mai, lit les instruction ( P/3 349) de Koenig sur l action de la Résistance au moment du débarquement. Le COMAC est unanime à penser que les FFI doivent, certes, exécuter les plans prescrits par les Alliés, mais aussi engager des opérations conçues par elle-même afin de libérer tout ce qui sera possible du territoire national, et sans attendre le Jour J. Pour son baptême, il adresse ainsi à tous les FFI cette déclaration flamboyante à lire devant chaque formation militaire.

STO ] Le Médecin Français

Organe des Comités de médecins du Front national. N°22, mars 1944.

slnd 1944 3 feuillets, 21 x 27 cm, ronéoté, (6) pp. Pliure.

Arrachons-les du bagne : modalités de fonctionnement commissions médicales et des des conseils de révisions pour le Travail obligatoire et instruction de conduite ; le régime sanitaire des prisonniers politiques (prison de la Santé et de la Petite Roquette) ; déportation du Pr Charles Richet ; l aide des médecins de Front national aux FTP : chroniques de la Résistance ; Le Front national et l ordre des médecins : pour la suppression de l Ordre et l établissement d un Conseil de famille du Corps médical .Le premier numéro, daté du 15 mars 1941, est rédigé par deux médecins communistes et juifs de la banlieue de Paris, Maurice Ténine et Jean-Claude Bauer (qui sont rapidement arrêtés en même temps que le premier groupe dirigeant du Front national et remplacés). Pauvre feuille ronéotée à l'origine, Le Médecin français s'impose au fil des années comme le journal médical résistant et il n'est confronté à aucun concurrent. Bien qu'évidemment dirigé par des communistes, il sait s'ouvrir aux personnalités incontestées de la résistance médicale et garder son ton à la fois consensuel et proche des réalités vécues par tous les praticiens. À la Libération, il s'impose tout naturellement comme le principal journal de la profession, presque officiel, et lu par l'écrasante majorité des médecins français. (D'après Bénédicte Vergez-Chaignon, "La presse de la résistance médicale", in DVD-ROM La Résistance en Ile-de-France, AERI, 2004.)

Toulouse] Quarante-Quatre

Organe des Comités départementaux de libération de la région de Toulouse. Édition du Lot-et-Garonne. N°50, lundi 16 octobre 1944

Sl. 1944 In-folio (28 x 45), (2) pp. Replié 2 fois.

Dirceteur-rédacteur : Marcel Abraham.

Tract

Les déportations devant le droit

Comités de Front National du Palais de justice de Paris 1943 Feuillet double (15 x 21), (4) pp.

Argumentaire contre le Service du travail obligatoire (STO) destiné surtout au monde judiciaire et aux administrations.

Tract camouflé - Comité d action contr la déportation - Travail en Allemagne

Documentation pour les ouvriers partant en Allemagne

Slnd, ca. 1943 1943 21 x 27, (4) pp. imp. sur deux colonnes. Pliures

Après août 1943, selon le texte. La première et la dernière page fournissent des renseignements pratiques, conformément à la table. Les deux pages intérieures dévoilent l objet de cette documentation : « mettre sous vos yeux toutes les informations destinées à vous apprendre ce qu est en réalité le Relève et le Travail obligatoire » : les raisons et et les moyens d y échapper, à la gare de départ, en cours de route et sur place ; des consignes de sabotage, d organisation... Pou finir : les extraits d un rapport confidentiel des Services du Travail obligatoire (Lagardelle) sur l état d esprit des travailleurs et la dégradation de leur conditions de vie.

Tract CMN - STO - Maquis

Réfractaires, jeunes gens de la classe 1944

CMN (ca juin 1944) 1944 Imprimé, (15,5 x 21), recto. Pliure. Effrangements.

Contre la Milice, appel à constituer des groupes d action de réfractaires et de comité de soutien.

Tract - Espoir N° V

A lire 20 fois, à répéter 100 fois& Attention au moral& Ouvriers attention ! Laval a promis à Hitler un premier contingent& avertissez les traîtres que la guillotine et d autres supplices les attendent& Préparez-vous à la lever en masse.

[Saint-Etienne, juillet 1942] Imprimé (12,5 x 22), recto-verso. Déchirure avec atteinte au texte sur 5 lignes. Restauration adhésives au verso. En l état.

Tract à part du journal clandestin de Jean Nocher (1908 - 1967), premier responsable des Mouvements unis de la résistance dans la Loire, fondé en novembre 1941. Réagissant au discours de Laval le 22 juin 1942, ou il déclare souhaiter la victoire des Allemands et institue la relève. Messages codés in fine.

TRACT - Front national

La dernière carte d Hitler : l anticommunisme

[Front national, mars 1944] 1944 2 ff. imprimés (21 x 27,5), (2) pp. 3 colonnes. Marque d humidité en pied au second ff. Pliure.

Manifeste d inspiration unitaire rédigé par des personnalités non-communistes et approuvé par tous les membres non-communistes du Comité directeur du Front national. Principalement Jacques Debû-Bridel, le RP Philippe, Mgr Chevrot. En avril une circulaire du Front national dénoncera toute exclusive contre les hommes de droite.

Tract FTPF - CMN - FFI

Ordre du jour n°1 du CMN [Comité militaire nationale] des Francs-Tireurs et Partisans Français.

CMN (ca juin 1944) 1944 Imprimé, (15,5 x 21), recto. Piure.

Le combat décisif pour la libération nationale est commencé& Suivant l appel, au nom du GPRF, du général de Gaulle aux FFI, les FTPF ont le devoir de rester à l avant-garde&

Tract - Libération - Paris

À tous les citoyens du 14° arrondissement. Le jour de gloire est arrivé

Le Comité de libération du 14° arrondissement de Paris [ca juillet 1944] 1944 Imprimé (22 x 27), recto. Pliure.

Les Comités locaux de libération se mettent place à partir de juin, suivant les directives du CPL, creant une forte relation d autorite avec la population qui doit etre prete a obeir aux ordres a tout moment. Celui-ci annonce clairement sa filiation avec la municipalité : Il est indispensable, au fut et a mesure ou cela deviendra possible, de chasser partout les autorites vichyssoises et de les remplacer par des delegues du Comite de la Liberation Nationale, seuls qualifies pour assurer la liaison entre la population civile et les armees alliees .

Tract - Libération - Savoie

14 juillet 1944& . Savoyards, en avant.

Le CDL [Comité départemental de Libération] de Savoie [Juillet 1944] 1944 Imprimé noir (22 x 28,5), recto., sur deux colonnes. Pliures, légers froissements.

Tract de mobilisation en faveur des FFI qui viennent d être consacrée comme armée régulière placée sous le commandement du général Koenig. En avant pour le combat !

Tract - Papillon - Résistance

Le 11 novembre, à midi, tous les Français& se rendront aux monuments aux morts

Les Mouvements unis de résistance [1943] 1943 Imprimé (11,5 x 14), recto. Infime accroc.

Tract - Papillon - Résistance

Pour un 14 juillet de combat ! & À 18h30, vous sortirez dans la rue&

Le Comité de Front national de lutte pour la Libération ; Les Mouvements de résistance unis (Combat, Franc-Tireur, Libération) ; le Parti communiste français [1943] 1943 Imprimé (13,5 x 21), recto. Infime accroc.

Important tract unitaire. C est la première fois que l on voit apparaître ces signatures de zone sud et zone nord au bas d un même tract. Combat, Franc-Tireur et Libération qui ont fusionné en janvier 1943 dans les Mouvements de Résistance Unis s associent, à l appel du 14 Juillet, au Mouvement Ouvrier Français, regroupement clandestin des syndicalistes résistants, et aux partis communiste et socialiste. On trouve plus couramment la version plus réduite (10x14) avec la signature en sus du Parti socialiste et du Mouvement ouvrier français. Cette versionest sans doute une variante du Front nationale, premier signataire, relancé fin 1942 sur une ligne plus fédéraliste.

Tract - Resistance

A tous les Français [Manifeste des «quatre libérations»]

[Londres ; Libération, 1942] 1942 Imprimé gommé (14,5 x 21,5), recto. Encadrement typographique. Très lég. fané.

Impression de Londres de cette importante proclamation : le Manifeste dit des «quatre libérations». Diffusé dès novembre 1942, il fit forte impression sur les services de la France Libre à Londres qui le rééditèrent dans ce format réduit, en retouchant à peine sa belle composition (par Lehmann, à Lyon).

Tract - Resistance

Une manoeuvre désespérée. Vichy appelle les parlementaires au secours. Non Pétain ne sera pas sauvé.

Mouvement Unis de Résistance (Combat, Libération, Franc-Tireur) [1943] 1943 Imprimé (14,5 x 21,5), recto. Accroc marginal et petites taches.

À partir de septembre 1943 Pétain prépare un nouveau 13 décembre contre Laval. D anciens ministres tel que Frossard, Monzie et Bouthilier pressent ouvertement pour une convocation de l Assemblée nationale. Le CNR dénonce la manoeuvre et somme tous les parlementaires de refuser toute convocation.

Tract - Resistance - Nord & Pas-de-Calais

Le devoir des Français est de tout faire pour rester en France& . Ne partez pas en Allemagne. Restez sur le sol de France

Les Comités féminins du Nord et du Pas de Calais [ca. juillet 1943] 1943 Ronéotypé (22,5 x 14). recto-verso. Rousseurs.

Au verso, aux femmes, ouvrières, ménagères, mamans, épouses : il faut les empêcher de partir. Bilan du dernier bombardement de Hambourg [juillet 1943] et ma mort de 32 ouvriers français, dont trois de la région sont nommés. (Arras, Vitry, Douai).

Tract - Résistance

Après le débarquement des Troupes alliées sur notre sol national. Les devoirs qui s imposent au peuple de France

Le Comité central du Parti communiste français [Juin 1944] 1944 4 feuillets tapuscrit ronéotés, (23 x 27), 7 pp.

Appel à la lutte armée suivant le débarquement du 6 juin. Une version imprimée de ce tract suivra et le texte fut également publié dans le n°303 de l Humanité clandestine le 15.06.1944.

Tract - Résistance

Aux universitaires de l Enseignement secondaire

Le Groupe de résistance des Universitaires français de l Enseignement secondaire, juillet 1942 1942 Feuillet tapuscrit et manuscrit ronéoté (21 x 29), (2) pp. Pliure.

Dénonçant le régime de mouchardage et de terreur institué par Abel Bonnard, se référant à l arrestation et l exécution de cinq enseignants (Bessière, Doré, Nevé, Decoudemanche et Morpain), au refus des enseignants de porter la francisque, etc.

Tract - Résistance

Jeunes ! Le monstre sanglant succombe, notre aurore se lève. L humanité étrangle la vipère hitlérienne&

Forces unies de la Jeunesse patriotique (FUJP) [juillet 1944] 1944 Ronéotypé (21 x 27), recto. Drapeaux figurés. Pliure.

Tract lyrique, dans l enthousiasme des manifestations du 14 juillet 1944, notamment à Paris ou la faible réaction des autorité va inciter le Comité de libération à intensifier ses actions. Jeunes, combats, écrase le Teuton qui t étouffe [& ] L ennemi chassé, nous reconstruirons la France plus jeune& et nous pourrons chanter, rire, courir, danser, aimer& . .

Tract - Résistance

Le Front national s adresse au peuple Français ! Pour libérer la Patrie tous les Français doivent se battre

Le Front national de Lutte pour la Libération et l Indépendance de la France [juillet 1944] 1944 Imprimé (15,5 x 21,5), recto-verso. Infimes trous d épingle.

L heure du combat a sonné& Nos généraux sont là& Des Milices patriotiques partout&

Tract - Résistance

Manifeste à la Population savoyarde

Comité savoyard de Lutte pour l indépendance de la France, mars 1943 1943 Imprimé (15 x 27), recto-verso. Pliure.

Important manifeste commun, signé par les délégués de tous les mouvements de résistance (à l initiative de Jean Vittoz, Hubert Mugnier et Pierre Girardot, persuadés de l ouverture imminente d un second front), jurant de se conformer aux directives de la France combattante. Il incite les futurs appelés à gagner le maquis, aux paysans de les ravitailler, aux forces de l ordre à déserter&

Tract - Résistance

Paysans ! Petits commerçants ! Attention à la débâcle du Franc ! Prenez à temps vos précautions.

Un Groupe de Paysans et commerçants patriotes [ca. mars 1941] 1941 Imprimé (14 x 22), recto-verso. Deux colonnes.

Alerte sur la dépréciation du francs, par la dette et par le mécanisme des achats Allemands, précédant une dévaluation prochaine par l émission d une nouvelle monnaie : le celte , le pétain ou le gaulois . Il faut conserver ses valeurs réelles et refuser de vendre aux Allemands : Comme les paysans et commerçants russe en 1812 qui ont refusé de vendre aux armées de Napoléon [& ] Faire le vide devant Hitler. Après sept mois de Vichy, d après le texte.

Tract - Résistance

Solidarité de la résistance

Union des groupements de solidarité patriotique et de la résistance française 1944 Feuillet imprimé, (30 x 21,5), (2) pp.

" Solidarité de la Résistance " regroupe le Secours populaire, les services sociaux de l OCM, des MUR, de Défense de la Francedu Comité de défense des prisonniers politiques, etc. Appel à se grouper, sans distinction d origine, de tendance ou de croyance, pour couvrir le pays d un vaste réseau d entraide patriotique et de soutien de nos jeunes combattants, qui montent à l assaut de la tyrannie étrangère et des nouvelles bastilles de Vichy !

Tract - Résistance - Clichy

Pour que vive la France. Comment se bat et meurt un Franc-Tireur !& Cent contre un

Le Comité militaire du Grand Paris [juillet 1943] 1943 Ronéotypé (21 x 15,5), recto-verso.

Le 2 juillet 1943 à Clichy, Joseph Clisci participa à l attaque d un autobus transportant une quarantaine de soldats allemands. Blessé au cours de son repli, il se réfugia alors dans un immeuble. Débusqué sur dénonciation par la Feldgendarmerie, il résista jusqu au bout et aurait tenté de se suicider avec la dernière balle qui lui restait pour ne pas être pris vivant. Grièvement blessé, il fut transporté à l hôpital Beaujon, où il décéda dans la soirée.

Tract - Résistance - Mouvement liberté

Dimanche, l URSS est entrée dans la guerre

Le Mouvement liberté [juin - juillet 1941] 1941 Ronéotypé (20 x 27), recto-verso.

Signé par le Mouvement liberté, fondé par Pierre-Henri Teitgen et François de Menthon, qui fusionnera avec le MLN d Henri Frenay en novembre 1941 pour donner naissance à Combat. Ce texte doit précéder le numéro du 30 juin de Liberté, le journal clandestin du mouvement, et délivre un message singulièrement différent. L analyse est ici combattante : l URSS n entre certes pas en guerre pour les bonnes raisons, mais par la petite porte& au terme d une politique de maquignonnage , mais elle seule oppose des divisions à Hitler, aussi bien un seul mot d ordre : Tout pour l URSS sans condition . L organe du mouvement prenait acte assez froidement de l événement, pour se réjouir des pires difficultés promises à Hitler (vainqueur probable) et prophétiser la disparition du Komintern au bénéfice de Staline. Le numéro suivant, du 25 juillet, rejoindra cet appel à la mobilisation.

Virieu, Xavier de]

Radio journal libre, juillet 1943 - août 1944

Paris : J. Cabut 1948 In-8 broché, 573 pp. Index. Marges brunies. Bon exemplaire.

Réédition de "Radio-journal libre", nos 1 à 40, 26 juillet-16 août 1944, suivi de "Radio-maquis", n° 7, 9-16 août 1944. Précieuse table analytique.